De nouvelles sociétés technologiques sont en train de transformer le monde tel que nous le connaissons. Nous avions vaguement senti quelques secousses qui nous laisser présager d’un changement dans le futur, mais pas ou peu d’artistes n’avaient vu venir le tsunami qui déferle actuellement sur le monde de l’art. Ce tsunami c’est l’intelligence artificielle.
Ces nouveaux algorithmes générateurs d’images évoluent à la vitesse d’un cheval au galop.Cela entraine peur et méfiance chez de nombreux artistes qui ont déjà perdus bon nombres de leurs clients, ces derniers préférant passer à l’utilisation d’images créées par IA, plus rapides et moins chèresFace à ce progrès qui nous dépasse , des groupes se forment afin de s’opposer à ces programmes de création d’images et demander la mise en place d’une législation encadrant leur utilisation.
Image créée en moins de 15 secondes et gratuitement grâce à l’application Wonder.
Je ne sais pas encore comment réagir face à cette déferlante de technologie, mais Pour ma part je pense que s’opposer à ces algorithmes n’est pas judicieux, mieux vaut essayer de les apprivoiser car que nous le voulions ou non, ils vont se developper et devenir de nouveaux outils de notre quotidien, au même titre que l’électricité, l’informatique, ou la voiture.
Il va falloir repenser nos métiers de plasticiens, et apprendre à utiliser l’IA pour stimuler et transcender notre créativité. Moi même j’utilisais des outils techniques bien avant l’arrivée de cette technologie. Je prends des photos de mes peintures durant toute la progression de mon travail. Cela me permet de jouer avec les ombres, les teintes directement sur les photos puis de retranscrire sur la peinture les meilleurs rendus.
Exemple de test de teintes grâce à des photos prises à partir de mon téléphone :
Et même si une IA peut assembler des millions de pixels pour créées un magnifique portrait de votre chien, cela ne remplacera jamais une peinture étalée sur une toile, l’amour et l’émotion que l’artiste a mis dans chaque coup de pinceaux et que l’on peut sentir du bout des doigts. L’art « humain » gardera, à mon avis, son aura de « produit d’exception ».
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